Symposium de pratique avancée : recours à des solutions inhabituelles

220226_Podium-AP-Symposium ZHAW.jpg

Lors du second Symposium interprofessionnel sur la pratique avancée, les physiothérapeutes ont pu s’entretenir avec d’autres groupes professionnels sur la pratique avancée dans leur profession.

 

Sous le titre «Question de bon droit! Défis juridiques et financiers», la Haute école zurichoise des sciences appliquées (Zürcher Hochschule für Angewandte Wissenschaften – ZHAW) a organisé le deuxième Symposium interprofessionnel sur la pratique avancée.

Un thème qui ne se limite pas à la Suisse alémanique
Cornelia Furrer, responsable du développement de la profession auprès de Physioswiss, a participé au symposium. Elle a informé les participants sur l’avancement du projet SwissAPP (Swiss Advanced Physiotherapy Practitioner), qui consiste à étendre le rôle des physiothérapeutes en leur confiant des tâches qui ne relèvent traditionnellement pas de la physiothérapie. «Le projet doit se concevoir comme un programme de politique professionnelle afin de continuer à se développer. Autrement dit, la physiothérapie avancée doit être abordée dans toutes les régions linguistiques», a expliqué la directrice adjointe de Physioswiss lors du symposium. À l’avenir, Physioswiss souhaite renforcer ses coopérations avec d’autres associations professionnelles.

«Une voie particulière dans le Simmental»
Le projet pilote APP le plus connu dans le domaine de la médecine ambulatoire est celui d’«une voie particulière dans le Simmental». La pénurie croissante de médecins de famille pour les soins de santé primaires a contraint le Simmental à emprunter une nouvelle voie: dans le cadre de ce projet, les patient·e·s atteint·e·s de troubles musculosquelettiques consultent des physiothérapeutes au lieu de se rendre chez des généralistes. Ces physiothérapeutes ont effectué une formation continue de six mois sur leur lieu de travail pour s’y préparer. Les recherches menées en parallèle au projet ont montré des concordances statistiquement significatives entre APP et médecin de famille en ce qui concerne le diagnostic et l’orientation vers la physiothérapie ou les spécialistes ainsi qu’une grande satisfaction des parties impliquées dans ce projet pilote. La preuve qu’il est possible de faire autrement!

Vous trouverez plus d'informations ici.

Photo: Table ronde «Question de bon droit!» avec Daniel Rochat (Swica), Christine Boldi (SwissLegal), Barbara Gysi (conseillère nationale PS), José Santos (ZHAW, modération), Martin Verra (Inselspital de Berne) et Manuela Eicher (Université de Lausanne) (de gauche à droite). (© archive ZHAW Santé)